Stratégie Régionale du Numérique : Quand un débit en cache un autre.

Ludovic MARCHETTI sur la globalité du rapport :

« Je suis intervenu pour alerter la Région sur le choix du 100% fibre dans le développement de l’internet très haut débit. La Cour des comptes a critiqué ce choix estimant qui coûtera au contribuable 35 milliards d’euros, loin des 20 milliards initialement prévus. Le calendrier est lui aussi à revoir : les sages de la rue Cambon jugent impossible l’objectif 2022 et parlent plutôt de 2030. Face à ce problématique, nous devons étudier la solution du « mix technologique » à savoir un déploiement efficace de la 4G dans les zones les plus reculées. » Rapport 17.02.10 Rapport sur la Stratégie Régionale du Numérique – Ludovic MARCHETTI

20161013_150312-300x225 Stratégie Régionale du Numérique : Quand un débit en cache un autre.
Stanislas de LA RUFFIE

Stanislas de LA RUFFIE sur les inégalités territoriales : 

« Je déplore qu’il n’y ait aucune solution limpide et efficace pour lutter contre la fracture territoriale provoquée par les transformations générées par ce développement du numérique. Nous devons permettre le raccordement rapide de l’intégralité de notre territoire régional, y compris dans nos campagnes les plus reculées. Ces inégalités territoriales ne feront que s’accentuer puisqu’il est question de renforcer les écosystèmes dont bénéficient déjà les deux grandes métropoles de notre région, à savoir Tours et Orléans. La seule priorité qui mériterait la quasi exclusivité des actions décrites dans cette stratégie numérique régionale, est la couverture quasi intégrale et rapide en THD et en téléphonie mobile, sans attendre l’échéance 2030. » Rapport 17.02.10 Rapport sur la Stratégie Régionale du Numérique – Stanislas de LA RUFFIE


jb-300x200 Stratégie Régionale du Numérique : Quand un débit en cache un autre.
Jeanne BEAULIER
Jeanne BEAULIER sur le dispositif « Présence Verte » : 

« Je suis intervenu pour dénoncer le remplacement programmé du réseau cuivré par la fibre. Or, certains dispositifs de télésurveillance ou d’alarme tirent leur réactivité de la capacité du réseau historique à fonctionner sans électricité, ce qui n’est pas le cas de la fibre. Enfin, les personnes âgées risquent également d’en pâtir et précipiter leur départ en maison de retraite, avec la liquidation de leur dernière richesse : leur patrimoine immobilier. » Rapport 17.02.10 Rapport sur la Stratégie Régionale du Numérique – Jeanne BEAULIER