Tribune du groupe FN au conseil régional Centre-Val de Loire.
« En raison d’un nombre d’inscriptions insuffisant à ce jour, nous sommes au regret de vous annoncer le report de cette manifestation. »
Contrairement à ce que prétend la propagande officielle, complaisamment relayée par les médias « mainstream », l’Europe ne fait toujours pas recette.
C’est bien pourquoi tous les défenseurs du fédéralisme européen et du mondialisme multiplient les actions, en dilapidant l’argent public, pour tenter de convaincre les récalcitrants des supposés bienfaits de l’Union européenne. Régulièrement les élus FN critiquent les subventions à des organismes ou à des événements dont le seul but est de promouvoir leur vision de l’Europe et la « citoyenneté européenne », qui bien sûr n’existe pas. Ils sont les seuls à voter contre ces subventions, alors que la majorité comme les élus de l’UDC (union de la Droite et Centre), le groupe de Guillaume Peltier, les approuve systématiquement.
Le 14 février la Région Centre-Val de Loire avait prévu d’organiser à Tours une rencontre sur le thème « Et si on parlait d’Europe ? »
Nous avons appris jeudi dernier le report, sine die, de cette manifestation « en raison d’un nombre d’inscriptions insuffisant. » Pourtant quelques élus FN s’y étaient inscrits…
L’Union Européenne, un pied de nez au monde agricole.
Cela démontre bien que ces palabres et leur conception de l’Europe ne passionnent guère les citoyens et les élus. Une idéologie qui ne réjouit pas davantage les agriculteurs de la Région Centre-Val de Loire, qui manifestent en ce moment-même contre la sortie d’un grand nombre de communes du dispositif mis en place par Bruxelles censé indemniser les zones agricoles défavorisées. Tels sont les désastreux résultats de la Politique Agricole Commune voulue par l’Union Européenne qui exige financièrement toujours plus de l’Etat et reverse de moins en moins dans l’hexagone.
Partisans de ce système, quelques élus de la majorité régionale et de l’UDC font mine d’être aux côtés des agriculteurs qui ne peuvent en réalité compter que sur le soutien du Front National dans l’hémicycle pour faire valoir leurs revendications.
Sur fond d’impostures et de mensonges, l’élection de M. Macron, fervent défenseur de cette Europe moribonde, n’a donc rien changé. Nous aurons l’occasion d’en reparler lors de la prochaine session publique du Conseil régional le 22 février prochain à Orléans.