Malgré les 500 millions d’euros annoncés sur deux ans par la majorité socialo-écologiste, le groupe Rassemblement National Centre-Val de Loire reste dubitatif sur les dépenses nouvelles qui concernent directement le plan de relance.
Quand on connaît le budget de la Région, la collectivité devrait emprunter 300 millions supplémentaires chaque année pour atteindre cet objectif, ce qui est impossible au regard de la nécessité d’équilibrer son budget, tout en tenant compte de la perte de recettes liées à la crise sanitaire qui ne seront que partiellement compensées par l’Etat !
.@MichelChassier Ns serons loin des 500M€ affichés dans le plan de relance régional 2021-2022 : Bon nombre de programmes sont existants et où ont déjà engagés y figurent, comme les crédits affectés aux contrats de solidarité territoriale qui portent pourtant sur 2020 ! #RCVL pic.twitter.com/E4VWGadoWn
— Groupe RN CVdL (@RN_CValdeLoire) October 12, 2020
Concernant la décision modificative N°2, Michel CHASSIER précise que l’abondement de 19 M€ des dépenses d’aménagement du territoire n’est que le résultat d’une erreur de prévision de la Région pensant qu’il y aurait un ralentissement lié à cette année électorale pour les communes et donc une sous évaluation des dépenses au budget primitif 2020 relatives aux Contrats Régionaux de Solidarité Territoriale.
A propos de la COP, le groupe RN s’oppose au mode de gouvernance proposé et rappelle qu’il n’a pas été associé au comité de pilotage qui comprend par contre une organisation non gouvernementale épinglée par la Cour des Comptes pour son opacité financière !
Enfin, le plan de relance européen nous confirme que la France fait encore partie des perdants, puisqu’elle va devoir contribuer au fonds REACT-EU plus du double de ce qu’elle percevra en retour (40 milliards d’euros) à l’inverse de l’Italie qui va bénéficier de plus de 200 milliards d’euros !
Télécharger le dossier de presse au format imprimable : Conférence de Presse 2020.10.12