Industrie automobile : Les contradictions du « groupe Ecologiste ».

refuel-2157211_1280 Industrie automobile : Les contradictions du « groupe Ecologiste ».Communiqué du groupe RN Centre-Val de Loire

Dans un communiqué récent, le « Groupe écologiste » au Conseil Régional Centre Val de Loire a annoncé un changement de direction sensible dans sa doctrine concernant les énergies renouvelables. Suite aux déclarations du Président de la République, les écologistes mettent en garde contre le « tout électrique » en matière de production automobile et recommandent plutôt de travailler à l’amélioration des performances des moteurs thermiques. Ce qui est en contradiction avec la tribune du site national EELV, sortie en même temps, et qui, sous la plume de Karima Delli, plaide pour une interdiction des véhicules thermiques en 2028. Contradictions dont les mêmes écologistes sont coutumiers, puisqu’en octobre 2016, déjà, ils votaient au Conseil Régional la suppression de l’exonération de 50% sur les Cartes Grises des véhicules « propres ».  Puis trois ans plus tard, ils votaient la réinstauration de cette exonération avec la majorité. Avant, apparemment, de changer de nouveau de pied.

Le groupe Rassemblement National dénonce depuis longtemps les écueils de cette transition énergétique, qui menace la France d’une plus grande dépendance encore à des puissances étrangères (du fait du monopole des métaux rares) qu’elle ne l’est aujourd’hui du marché des hydrocarbures.

Si nous nous félicitons de voir le « Groupe écologiste » infléchir sa position en matière de mobilité électrique, nous regrettons qu’il n’étende pas ce raisonnement de précautions aux autres énergies électriques dites « renouvelables », qui présentent exactement les mêmes écueils. En effet, cette filière nécessite les mêmes matières premières obtenues au prix de pollutions catastrophiques, des écosystèmes et des populations, que ce soit en Chine ou en Afrique. Le tout pour des économies d’émissions de CO2 qui sont loin d’être démontrées comparativement au nucléaire, en particulier pour le solaire photovoltaïque.  Nous alertons également régulièrement l’exécutif régional du risque avéré de déstabilisation générale que fait peser le développement massif de l’éolien et du photovoltaïque sur notre système de production électrique national.