Michel CHASSIER rapporteur du groupe RN :
« Je souligne que le mode de gestion des fonds dits « européens » dont la région n’est chargée que d’instruire les dossiers, donne une lisibilité faussée de cette décision modificative budgétaire. La tutelle exercée par Bruxelles se remarque également par la sortie progressive de 477 communes de la Région du dispositif indemnitaire Compensatoire du Handicap Naturel à destination des éleveurs déjà touchés par la sécheresse sans qu’aucune aide d’urgence régionale ne leur soit octroyée. Du côté des investissements, ce ne sont pas moins de 19,43 M€ qui sont annulés cette année dans lycées tandis que certaines dépenses déjà prévues ne figuraient pas au budget primitif : c’est le cas de travaux dans les CFA ou de la rénovation du Domaine du Chaumont-sur-Loire du ressort de la Région voire de soldes d’engagements pour des programmes déjà achevés. Si les annulations précédemment évoquées n’avaient pas eu lieu, la collectivité aurait été contrainte de s’endetter lourdement à hauteur de 30M€ supplémentaires ! Enfin, il convient de s’interroger sur la nécessité de tenir un débat dans cette assemblée lorsqu’elle décide l’annulation de crédits dédiés au financement de projets structurants. La ligne SNCF Voves-Orléans en est un parfait exemple, pour laquelle la collectivité a financé plusieurs millions d’euros en études de faisabilité, alors qu’il était pratiquement acté que l’Etat priorise la mise en concession autoroutière de la RN154, toujours au détriment des usagers » Rapport 18.05.01 DM2 – Michel CHASSIER