Stanislas de LA RUFFIE, rapporteur pour le groupe FN :
« Je conteste le diagnostic sur lequel s’appuie l’exécutif régional pour construire son projet de « démocratie permanente ». C’est contre la social-démocratie, qui a échoué partout en Europe, que se sont levés les peuples, et l’exécutif régional a lui aussi commis quelques trahisons. En réalité les démarches participatives initiées depuis plusieurs années n’ont jamais trouvé leur public, ce que confirme l’analyse du CESER. Cette démocratie permanente court de plus le risque d’illégalité, alors que la loi prévoit déjà des dispositions pour recueillir localement l’avis de la population : référendum, consultation… j’invite donc le Président de la Région à ne plus avoir peur de Peuple et du suffrage universel direct ou indirect, pour l’intérêt général » Rapport 18.02.01 Démocratie Permanente – Stanislas de LA RUFFIE
Véronique PEAN sur les modes de démocratie :
« Je suis d’accord sur le fait que la démocratie pratiquée aujourd’hui n’est guère satisfaisante. Les Français ont des doutes sur la légitimité de ceux qui les dirigent. Hélas, la Région ne souhaite pas faire évoluer ses pratiques : la proposition de la « démocratie permanente » n’est que de la poudre aux yeux, elle manque cruellement de démocratie directe comme le proposerait une pétition ou un référendum. » Rapport 18.02.01 Démocratie Permanente – Véronique PEAN
Michel CHASSIER, sur la représentativité électorale :
« J’évoque les défauts de la démocratie directe où notre voix, par exemple, n’est pas représenté à son juste poids politique dans les urnes aux échéances nationales et départementales. Quand bien même, le paradoxe historique et actuel donne la majorité régionale à un parti qui réalise 34,5% aux élections et par conséquent minoritaire en suffrages exprimés. » Rapport 18.02.01 Démocratie Permanente – Michel CHASSIER
Charles de GEVIGNEY sur la citoyenneté :
« Je rappelle la distinction entre citoyenneté et démocratie et je note que le projet de « démocratie permanente » de la Région Centre s’apparente à du formatage, si ce n’est une ré-éducation. Les citoyens n’attendent pas qu’on leur explique comment se comporter civiquement, mais avant tout d’accéder à des services publics de qualité » Rapport 18.02.01 Démocratie Permanente – Charles de GEVIGNEY
Gilles GODEFROY sur les coûts induits :
« Non satisfait de la démocratie participative, la Région souhaite mettre en place une démocratie au caractère « plus permanent », dont les coûts de 450 000 € sont exorbitants, sans compter le temps investi par le personnel de la collectivité. Le cruel manque de participants en dit long sur le peu d’intérêt porté à ces réunions et que ceux qui y seront présents ne seront pas les plus aptes à traiter les sujets spécifiques qui y seront discutés. » Rapport 18.02.01 Démocratie Permanente – Gilles GODEFROY