Communiqué de Presse du Groupe Front National au conseil régional Centre-Val de Loire.
Suite aux annonces, pourtant attendues, du Premier ministre les Présidents de Région ont décidé de boycotter la Conférence des territoires.
Les élus régionaux et locaux du PS ont fait de même à Blois, puisque ni Marc Gricourt maire de la Ville, ni Charles Fournier, élu du Loir et Cher et vice-Président écologiste de la région n’étaient présents.
Il y avait pour cette conférence de lancement, autour de Jean-Pierre Condemine, Préfet de Loir et Cher, deux parlementaires : Maurice Leroy (UDI « constructif ») et Marc Fesneau (MoDem), le Président du Conseil départemental Nicolas Perruchot, le maire de Romorantin Jeannny Lorgeoux, les représentantes de l’association des maires et des maires ruraux, et un certain nombre d’élus.
Le Front National était représenté par Michel Chassier, Conseiller régional, conseiller municipal et communautaire de Blois.
A la différence des Présidents de Région et de certains élus présents, notre mouvement a le mérite de constance et de cohérence sur la question de la Réforme territoriale. Si le Préfet a pu évoquer un certain consensus autour de la loi NOTRe, Michel Chassier a fait remarquer qu’il y avait surtout un consensus pour une pause dans le rythme des réformes. L’élu FN a rappelé que la loi NOTRe a suivi la loi MAPTAM dans un intervalle de 18 mois, sans être accompagnée d’une réforme des finances locales pourtant nécessaire en raison des transferts de compétences.
« La France Périphérique »
Sur le fond il a souligné également, après Nicolas Perruchot, la contradiction entre le renforcement des Métropoles et la défense de la ruralité et villes moyennes comme Blois, au bénéfice des premières, qui vont encore concentrer, dans un contexte de restrictions budgétaires, davantage de moyens.
En résumé, de nombreux intervenants, y compris le représentant de l’Etat, font le constat du « sentiment de marginalisation » de certains territoires, allant jusqu’à évoquer parfois « la France périphérique », mais aucun n’envisage de remettre en cause la loi NOTRe qui concoure à aggraver cette situation, tandis que la question des moyens ne sera pas mise sur la table. Faudra-t-il continuer à participer à ce type de réunions ?
La question mérite d’être posée.
Télécharger en format imprimable : Communiqué FNCVDL 2017.10.05 – Conférence des territoires boycotter ou pas