Politique régionale de santé 2017

Nadine Boisgerault et Jeanne Beaulier ont débattu de la politique régionale de la santé pour le groupe Front National.

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Nadine Boisgerault
Nadine BOISGERAULT sur la globalité du rapport :

« La fracture sanitaire reste particulièrement préoccupante pour notre région Centre-Val de Loire : nos concitoyens éprouvent de plus en plus de difficultés à trouver un médecin et jusqu’à présent, les dispositifs d’incitation à l’installation sont restés vains et les jeunes médecins préfèrent rembourser les aides qu’ils ont bénéficié plutôt que d’exercer au sein de notre territoire. Pour quels résultats ? Des services hospitaliers ferment, les professionnels de santé en retraite continuent à exercer et la population vieillit. D’autres facteurs engendrent des difficultés supplémentaires : les spécialistes viennent à manquer et le reste à charge d’une consultation est plus élevé pour les patients qui ont de plus en plus de mal à se soigner. Aussi, la paupérisation de notre système de santé soutenue par la « droite libérale » ne fera que rendre caduque les quelques mesures mises en place pour la collectivité. Enfin, notre groupe privilégie la lutte contre la fraude, l’immigration sanitaire et l’innovation afin de garantir la survie de la sécurité sociale telle que nous la connaissons aujourd’hui. » Rapport 16.05.06 Communication Santé – Nadine BOISGERAULT


Jeanne BEAULIER sur les Maisons de Santé en Région Centre-Val de Loire : 
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Jeanne Beaulier

« Je salue la volonté de la Région de faire de la santé l’une de ses priorités. Néanmoins, je tiens à apporter quelques précisions sur la communication qui nous ai proposée. Certains chiffres sont erronés, dont la densité médicale de la région est équivalente à 77 médecins pour 100 000 habitants contre 83 indiqués dans ce document qui n’est déjà plus d’actualité ! Par ailleurs, la carte d’implantation des MSP est trop peu représentative pour refléter les disparités territoriales au sein de notre territoire. A ce propos, nous savons que certains bassins de vie en sont plus au stade de l’anémie qu’à l’état de carence comme la partie septentrionale du Cher avec 0,5 médecins pour 1 000 habitants. La réalité sur les maisons de santé montre que cela ne fonctionne pas, du moins pas partout et qu’il est très difficile d’inciter durablement les médecins à s’installer dans les villages où il n’y a ni école, ni entreprises, ni services. » Rapport 16.05.06 Communication Santé – Jeanne BEAULIER